Extraits des travaux du Pr. Martin Pall (USA)
Sensibilité extrême des canaux calciques (à ouverture électrique) aux ondes électromagnétiques de très basses fréquences, et aux émissions pulsées en particulier.
La molécule protéinique des VGCCs est structurée en quatre zones, dont chacune se compose d’une hélice de type Alpha, appelée hélice S4, contenant cinq charges positives. Ces quatre hélices Alpha à quadruple charge chacune, fonctionnent de concert et constituent le senseur voltaïque, la structure chargée de répondre aux changements électriques à travers la membrane plasmique et qui gère l’ouverture des canaux calciques.
Les observations ont montré que non seulement quatre (4) types distincts de VGCCS étaient concernés, mais que les VGCCS des canaux spécifiques au sodium, et au chlorure de potassium s’activaient de façon similaire lors d’exposition à des rayonnements de diverses fréquences de faible intensité, mettant ainsi en évidence l’effet direct des émissions CEM sur les senseurs voltaïques.
Dans les plantes, les CEM semblent agir via l’activation d’un autre type de canaux, appelés canaux TPC, également équipés de senseurs voltaïques.
La forme, l’emplacement du senseur voltaïque, ainsi que les lois respectives de Coulomb et d’Ohm, prédisent alors que la pression exercée par les CEM sur le senseur voltaïque sera excessivement importante, environ sept virgule deux (7,2) millions de fois plus forte que sur les unités simples de charges électriques contenues dans les parties aqueuses des cellules de notre corps.
C’est la raison pour laquelle le senseur voltaïque constitue la cible principale et directe des CEM. Les canaux de sodium, de chlorure de potassium à activation électrique ne semblent jouer qu’un rôle mineur dans la production d’effets en présence de CEM, de sorte qu’à première évaluation, la cause de ces effets est principalement attribuable à l’activation des VGCCs, et à l’augmentation du calcium intracellulaire [Ca2+] i qui en résulte.
Ce fait contredit l’affirmation des industriels selon laquelle les CEM ne produisent que des effets thermiques.
Le mécanisme des VGCCs est largement accepté par la communauté scientifique depuis, comme l’indiquent les deux-cent-quarante-sept références bibliographiques de ma première publication sur les CEM en 2013 (sur Google scholar) ainsi que les conclusions de cinquante-huit invités-experts sur le sujet.
Un grand nombre des conséquences physiopathologiques non thermiques des CEM s’expliquent par l’activation des VGCCs générée via deux voies d’action (représenté dans le schéma 1. ci-dessous) :
– La voie de signalisation du Calcium
– La voie de signalisation des péroxynitrite /radicaux libres / stress oxydatif/inflammation.
Ce schéma détaille neuf types d’effets non-thermiques produits par les fréquences micro-ondes millimétriques comme attesté dans neuf à trente-huit publications différentes :
Baisse de la fertilité masculine ; augmentation des troubles neurologiques et neuropsychiatriques ; trois types d’effets dans l’ADN cellulaire, des effets endocriniens, l’augmentation de l’apoptose (mort cellulaire programmée), des effets sur la régulation électrique cardiaque ; stress oxydatif / dommages causés par les radicaux libres ; ion calcium en excès ; cancer.
Schéma 1. Différentes voies d’action conséquentes à l’activation des VGCCs lors d’expositions aux fréquences électromagnétiques
Les « normes de sécurité » » de L’ICNIRP, de la Communauté Européenne, du Royaume Uni et celles d’autres pays se basent toutes sur des intensités moyennes générées dans un intervalle de six minutes, dont les valeurs limites sont fixées par le Taux d’Absorption Spécifique (DAS), une mesure calorimétrique d’échauffement des tissus. Les prédictions de ces « normes de sécurité » ont été testées lors de huit différents types d’études récurrentes, qui ont chacune systématiquement démontré que les « normes de sécurité » sont sous évaluées et totalement inadaptées. Les pulsations modulées, les pulsations nanosecondes, et les pulsations nanosecondes couplées à polarité identique, génèrent chacune une quantité d’effets que les « normes de sécurité » tiennent pour impossibles.
Ces effets pulsatifs sont d’une importance capitale dans la technologie 5G, car en effet la 5G a été conçue pour générer des pulsations très puissantes afin de pouvoir acheminer un volume de données colossal, la transmission d’un tel volume étant techniquement impossible sans la technologie des ondes pulsées.
Nous trouvons d’autres types de preuves attestant que les « normes de sécurité » ne peuvent pas en l’état prédire les effets biologiques réels : des études sur les inhibiteurs (bloqueurs) de canaux calciques ont démontré que les expositions aux CEM de faible intensité génèrent des effets principalement par l’activation des VGCCs plutôt que par la production de chaleur.
De nombreuses publications attestent des impacts sur la santé exposée ci-dessus, dont des résultats selon lesquels certaines fenêtres d’exposition génèrent des effets maximums, mais que l’exposition à des intensités variables plus faibles ou plus fortes produisent des effets bien moins importants.
L’incapacité des « normes de sécurité » à prédire des impacts biologiques et donc garantir notre sécurité, entrainent qu’elles n’ont aucune valeur. Dès lors, toute revendication de respect de la sécurité du public émise par la richissime industrie des télécommunications et se fondant sur ces « normes de sécurité », sont tout simplement frauduleuses.
L’échec de ces « normes de sécurité » doit être évalué sur la base du principe fondamental de la méthode scientifique même. Face à une théorie scientifique dont nous avons testé des prédictions s’étant avérées fausses au final, ce principe impose alors d’abolir ladite théorie.
Il s’ensuit qu’en présence de huit conclusions répétitives, chacune d’entre elles démontrant l’incapacité des « normes de sécurité » à prédire des effets biologiques et dès lors ne pouvant garantir la sécurité, l’exigence scientifique réclame que cette théorie soit invalidée.
L’échec de ICNIRP, la commission européenne, et un nombre d’agences de régulation à disqualifier ces théories, établit sans contestation possible le caractère non-scientifique et anti-scientifique de leur démarche.
Que pouvons-nous dire alors de la 5G ?
Les ondes millimétriques utilisées par la 5G provoquent également l’activation des VGCCs, La 5G est destinée à transporter des quantités colossales de données à la seconde et réclame alors un maximum de pulsations. La phase électrique de ces ondes millimétriques ne pénètre pas bien dans les bâtiments, de sorte que ce sont des millions d’antennes 5G seront posées à proximité de nos maisons, écoles, églises, bureaux, et il sera dès lors quasi-impossible d’échapper aux expositions.
Compte tenu du haut niveau de pulsations de la 5G, mêmes des expositions courtes pourraient produire des effets biologiques sévères. En outre, le fait que les systèmes (d’émissions) impliquent une puissance de sortie parfois jusqu’à trente (30x) plus importante que les installations précédentes, nous donne toutes les causes d’un désastre à venir. (L’exposition des humains aux radiofréquences 5G en flux descendant, Nasim, SKim – arXiv preprint arXiv :1711.03683, 2017 – arxiv.org).
L’industrie de la téléphonie affirme que les effets de la 5G sont limités à la zone d’un millimètre à l’extérieur du corps humain du fait de l’absorption de la radiation 5G et d’autres fréquences électromagnétiques de la gamme millimétrique.
La 5G et d’autres ondes millimétriques produiront des effets très préoccupants sur la surface de la peau. Il a été également démontré que les ondes millimétriques génèrent des effets très en profondeur, impactant les fonctions cérébrales et l’activité encéphalographique, mais également les organes internes des animaux. Les déclarations de l’industrie sont mensongères dans ce domaine et bien d’autres.
Comment arrive-t-on à générer des effets aussi profonds dans le corps ?
La phase magnétique de l’émission électromagnétique est hyper-pénétrante et place des forces électriques sur les ions en solution de nos cellules et de notre organisme. En les déplaçant, elle régénère la partie électrique de l’onde à la même fréquence et pulsations initiales, d’intensité légèrement plus faible cependant. Ces ondes peuvent ensuite activer le senseur voltaïque des VGCCs du fait de leur extraordinaire sensibilité aux forces électriques, même à des intensités très faibles. La physique nous rappelle à nouveau comment la technologie interagit avec sa cible biologique principale.
Le déploiement de la 5G dans ses caractéristiques pleines et entières (qui fonctionnera nécessairement avec la 4G) provoquera à son activation un impact bien supérieur à celui observé lors des déploiements technologiques précédents. Nota Bene la 5G en phase initiale n’ayant pas encore suffisamment d’objets auxquels se connecter, émettra moins de pulsations.
Six de mes pires cauchemars
1. Un effondrement rapide et irréversible de la reproduction humaine tombant proche du zéro
2. Un effondrement (certes moins rapide que dans le cas d'impact 1 ci-dessus) de l'ensemble de nos fonctions cérébrales dû à l'impact majeur des ondes sur la structure et le fonctionnement du cerveau
3. Cas de démence de type Alzheimer (AD) très précoce, autre conséquence de l'impact évoqué en dans le point 2 précédent
4. Cas d'autisme et troubles de déficit de l'attention/Hyperactivité (TDAH) causés par l'exposition aux fréquences 4 et 5G durant la grossesse
5. Détérioration majeure de la qualité du génome humain, suite à l'impact dans l'ADN du sperme humain, et peut-être aussi celui des ovules
6. Crises cardiaques soudaines dans toutes les catégories d’âge, causées par l'impact des CEM sur les cellules de types "pacemaker" situées dans le nœud sino-auriculaire (sinusal) du cœur
Pr. Martin Pall : Impact massif annoncé des émissions 5G - 17 Déc. 2019 | Cœurs d'EHS (coeursdehs.fr)
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